Dans l’univers des bases de données, deux modèles se disputent la fiabilité des transactions:
ACID et
BASE. Le premier repose sur une rigueur absolue où chaque opération doit être atomique, cohérente, isolée et durable, garantissant une exactitude immédiate, essentielle dans des domaines comme la finance ou la santé. Le second, né avec les architectures distribuées et le Big Data, privilégie la disponibilité et la scalabilité, quitte à tolérer une incohérence temporaire. Là où ACID verrouille pour protéger, BASE laisse respirer pour mieux absorber la charge. Le choix dépend du contexte métier, du niveau de criticité des données et des exigences de performance. Comprendre ces deux paradigmes, c’est comprendre les garde-fous invisibles qui façonnent la fiabilité de nos systèmes.